Le 1er octobre dernier, l’exécutif parisien a fait adopter un vœu au Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) pour la "libération des données" des transports franciliens.
D’ici mi-2016, le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) devra "libérer les données" des transports franciliens. C’est du moins le sens du vœu adopté le 1er octobre dernier par le Stif sous l’impulsion de la Mairie de Paris. "Grâce à cette avancée, les Franciliens et les Franciliennes bénéficieront de nouveaux services, qui leur assureront un gain de temps considérable", plaide Jean-Louis Missika, adjoint en charge notamment des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité. A terme, l’objectif est aussi de croiser les données de transport avec celle de la circulation, celles de Vélib’ et d’Autolib’. Autre retombée attendue de cette démarche : stimuler l’esprit créatif des professionnels du "milieu". "Ce voeu permettra aux développeurs et aux start-ups de concevoir de nouveaux outils et applications pour améliorer la qualité du service", souligne l’exécutif parisien. Cette initiative n’est pas la première du genre pour la Mairie de Paris qui a introduit, en avril dernier, une clause Open Data à tous ses marchés publics. "Chaque appel d’offres comprend désormais des dispositions qui obligent le futur prestataire à libérer les données produites dans le cadre de l’exécution du marché auquel il répond", ajoute Jean-Louis Missika.