Le secteur des transports salue la nomination d’Elisabeth Borne
Une professionnelle aux Transports. La nomination d’Elisabeth Borne comme ministre de la Transition écologique en charge des Transports a été bien accueillie par le secteur. D’abord parce que cette décision répond à une demande réitérée autant par la FNTV que par le Gart et l’UTP, de retrouver un ministère de plein exercice et non un secrétariat d’Etat, comme ce fut le cas durant toute la mandature de François Hollande. Ensuite, parce que le cursus d’Elisabeth Borne démontre sans détour qu’elle est « une grande professionnelle », comme l’a déclaré le président de la FNTV, Michel Seyt, en exprimant son « entière satisfaction ». Selon le communiqué de la FNTV, « cette nomination démontre la prise en compte par le gouvernement à sa juste mesure du secteur des transports et de son importance dans le développement de notre pays ».
Un parcours multimodal. A 56 ans, cette polytechnicienne passée par l’Ecole des Ponts et Chaussées a effectué l’essentiel de sa carrière dans l’univers du transport. Après des débuts au ministère de l’Equipement puis dans divers cabinets ministériels, elle rejoint en 1997 le cabinet de Lionel Jospin à Matignon en tant que conseillère Transports. En 2002, elle devient directrice de la stratégie à la SNCF, avant de faire un passage éclair dans le privé en 2007, en tant que directrice des concessions du groupe Eiffage. L’année suivante, elle prend la direction de l’Urbanisme à la Ville de Paris. En 2013, elle est nommée préfète de Poitou-Charentes, où elle rencontre Ségolène Royal qui la choisira comme directrice de cabinet au ministère de l'Écologie en 2014, puis la nommera présidente de la RATP en 2015. Chargée de la Transition écologique, elle aura sans doute à concrétiser, avec les acteurs du transport, les idées du nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot.
Sandrine Garnier