Le projet du métrocâble sur les rails à Grenoble
Réalisée à l'automne dernier, la consultation publique sur la réalisation d'un mode de transport par Métrocâble, entre Fontaine et Saint-Martin-le-Vinoux, desservant le centre de Grenoble et d'autres stations intermédiaires, a été plutôt bien accueillie, selon les élus de la Métropole et du président du Syndicat Mixte des Transports en Commun, Yann Mongaburu.
Cet équipement innovant est proposé à la population, car il permettrait de s'affranchir de plusieurs obstacles naturels, les deux rivières de l'Isère et du Drac, ainsi que les deux autoroutes A480 et A 481. D'une longueur de 3,7 kilomètres, le temps de parcours serait d'environ 15 minutes, pour une vitesse moyenne de 14 kilomètres/heure. Le projet est conçu pour une capacité maximale de 1 500 passagers.
Les études tablent sur une fréquentation quotidienne estimée à 5 000 personnes à la date d'une mise en service éventuelle, en 2021, évoluant jusqu'à 8 500 voyageurs au quotidien, lorsque les projets urbains que le métrocable dessert auront été réalisés. Il est aussi prévu que cette nouvelle ligne du réseau soit accessible avec le ticket de transport urbain du réseau métropolitain.
Après une étude comparative des différents systèmes de transport par câble, c'est le mode dit "télécabine monocâble" qui a été retenu. Le budget d'investissement prévisionnel du chantier est estimé entre 54 et 60 millions d'euros. Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble, avoue avoir apprécié "l'intérêt de Jean-Jack Queyranne", l'ancien président du conseil régional. Il rappelle aussi que la Métropole mettrait la main à la poche. Enfin celle-ci a préféré le principe d'un appel d'offres plutôt que celui d'un partenariat public-privé. Un dossier qui devrait suivre avec intérêt Poma.