Le 30 octobre dernier à Paris, les Chemins de fer suisses (CFF) et la SNCF ont signé une lettre d’intention fixant les bases de l’exploitation du futur Réseau express régional franco-valdo- genevois (RER FVG) dont la mise en service est prévue fin 2017.
C’est à Paris que les Chemins de fer suisses (CFF) et la SNCF ont signé le 30 octobre dernier une lettre d’intention jettant les bases de l’exploitation du futur Réseau express régional franco-valdo-genevois (RER FVG). "Jusqu’à présent, nous nous sommes concentrés sur les questions de financement et d’infrastructure, notamment avec la construction de la nouvelle ligne CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse). Il faut maintenant recentrer le projet du RER franco-valdo-genevois sur nos clients et le service que nous leur offrirons", soulignait à cette occasion Andreas Meyer, directeur général des CFF. Avec une mise en service prévue en décembre 2017, le futur RER franco-valdo-genevois desservira 230km de lignes et 45 gares de part et d’autre de la frontière dans un rayon de 60 km autour de l’agglomération Genève Annemasse. "Je suis ravi de voir aboutir ce projet ambitieux qui bénéficiera chaque jour à 50 000 personnes des deux côtés de la frontière", a confié Guillaume Pepy, président de la SNCF.
Une société commune en 2014
Si les autorités organisatrices de cette future liaison, la Région Rhône-Alpes, côté français, les cantons de Genève et de Vaud ainsi que la Confédération, côté suisse, doivent encore décider de la composition de la flotte et le principe de l’offre, une société commune, qui sera créée en 2014, assurera les missions de marketing, de communication et la coordination de l’offre sur l’axe Bellegarde-Genève, une des branches du RER FVG. A terme, elle assurera le suivi et le pilotage de l’offre commerciale du RER franco-valdo-genevois.