Dans son nouveau Plan de déplacements urbains (PDU) présenté le 11 mai dernier, Lorient Agglomération liste ses priorités pour les cinq prochaines années. A présent, les 19 communes concernées doivent délibérer autour de ce projet en vue de son adoption prévue en fin d’année.
Si les élus ont estimé que le Plan de déplacements urbains (PDU) précédent n’a pas permis de maîtriser la progression de la voiture particulière dans le part des déplacements, ils optent pour une autre stratégie : "jouer" sur les comportements des usagers en développant l’attractivité du réseau de bus ou en faisant la promotion des modes doux. Reste maintenant à savoir si les 19 communes qui doivent délibérer partagent cette analyse et parviendront à dégager un consensus d’ici l’adoption du texte en fin d'année.
Les bus en fer de lance
Au sein de cette nouvelle feuille de route, l’autorité organisatrice a identifié 101 actions dont un quart d’entre elles visent à développer l'usage des transports collectifs. Envisageant une réorganisation du réseau de bus comme axe prioritaire, tout l’enjeu semble, ici, de doper la performance et l’attractivité de ce mode de transport qui revendique actuellement 17 millions de voyages annuels.
Un épicentre structurant
Autre volet de ce plan : le développement des modes alternatifs en vue de l’arrivée du TGV mettant Lorient à 2 h 40 de Paris en 2016. Devenant l’épicentre des déplacements urbains, la future gare devra combiner à la fois les services de vélos, de bus mais aussi d’offrir davantage de possibilités de stationnement aux automobilistes sans oublier de prendre en compte les piétons.