Dans un arrêté estampillé par Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, la "nouvelle" SNCF, née de la réforme ferroviaire, se dote d’un énarque au parcours industriel, Frédéric Saint-Geours, qui présidera son conseil de surveillance.
La réforme ferroviaire a trois visages, dont un nouveau. Dans un arrêté publié dimanche dernier au Journal Officiel, les pouvoirs publics ont nommé Frédéric Saint-Geours président du conseil de surveillance par intérim de la structure mère du holding, qui garde l’appellation SNCF, née de la fusion entre Réseau ferré de France (RFF) et SNCF, et qui pilotera les nouveaux Epic de la société ferroviaire.
Le mandat de Frédéric Saint-Geours prendra effet "à compter du 15 décembre 2014 et jusqu'à la date de nomination du président du conseil de surveillance de cet établissement public", selon l'arrêté. Ce nouveau visage du rail français se démarque par son expérience dans les instances industrielles. Cet énarque de formation a notamment travaillé chez PSA Peugeot-Citroën, après être passé en 1981 par le cabinet ministériel de Louis Memoz, alors, ministre des Transports.
En 2007, il est élu président de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), et président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) en 2013. Il devient par ailleurs membre du conseil exécutif du Medef en 2010, avant de tutoyer la présidence de l’institution, trois ans plus tard.
Pepy et Rapoport maintenus par intérim
Guillaume Pepy, Pdg de l’ancienne SNCF, est nommé président du directoire par intérim dans ce même arrêté. Jacques Rapoport, quant à lui anciennement Pdg de RFF, se maintient également dans le holding ferroviaire, en tant que président délégué du directoire de la nouvelle SNCF, toujours par intérim.