Dans un communiqué du 13 novembre 2012, le Groupement des autorités organisatrices responsables des transports (GART) milite pour l’instauration d’une redevance liée à l’usage des données numériques des transports publics.
Surfant sur la vague de la "banalisation" de l’ouverture des données publiques observée ces dernières années, le Groupement des autorités organisatrices responsables des transports (GART) réclame une redevance sur l’usage des données des transports publics. Objectif : faire en sorte que ceux qui investissent dans ce genre d'initiatives récupèrent leur mise.
Une redevance sur les revenus générés
Si le groupement estime que l’ouverture des données d’information voyageur produites par les calculateurs d’itinéraire des autorités organisatrices (AO) vise avant tout l’émergence de services innovants et le développement d’initiatives locales, il souligne que cette démarche "intéresse également les opérateurs de transport, les géants du web, notamment les moteurs de recherche tels que Google, les sites web, mais aussi les acteurs de l’industrie informatique comme Apple qui monétisent ces informations par l’intermédiaire de la publicité".
Des fins commerciales que le GART trouve d’autant plus injuste que ce sont les AO qui financent la mise à disposition de ces informations aux niveaux urbain, départemental et régional. Pour pallier cette situation, il préconise donc l’instauration d’une redevance liée à l’usage de ces données. "Il s’agirait, pour les AOT, de percevoir une redevance assise sur les revenus générés par la publicité qui serait dédiée au financement des transports publics", propose le GART.