Ce 31 janvier, des élus du Groupement des autorités responsables des transports (Gart) ont été entendus par Frédéric Cuvillier, ministre des Transports. A l’ordre du jour : le troisième appel à projet de transport en commun en site propre (TCSP) et l’Acte III de la décentralisation.
Comme il l’avait annoncé au moment de la présentation des vœux du Groupement des autorités responsables des transports (Gart) il y a une quinzaine de jours, Roland Ries, maire de Strasbourg et président du Gart, a été reçu ce matin par Frédéric Cuvillier, ministre des Transports. Un rendez-vous qui lui a permis de remettre un certain nombre de dossiers sur la table. Parmi eux : le troisième appel à projet de transport en commun en site propre (TCSP) et l’acte III de la décentralisation.
68 projets recensés
Si le ministre a annoncé le 11 janvier dernier à Valenciennes qu’une enveloppe de 450 millions d’euros serait dégagée afin de financer le troisième appel à projets TCSP, le GART a aujourd’hui recensé près de 68 projets pour un montant global d’investissement de six milliards d’euros "qui pourraient largement couvrir, pour les seuls modes ferroviaires et BHNS, l’enveloppe prévue". Précisant au ministre qu’il était souhaitable de ne pas trop élargir le cahier des charges, les élus se sont portés candidats pour faire partie des membres du jury….
Le champ de compétence des AOMD
Au volet acte III de la décentralisation, le Gart a précisé que le principe d’autorités organisatrices de la mobilité durables (AOMD) semblait institué, mais que des précisions manquaient en termes de contenu voire de compétences. "Nous ne pouvons parler d’AOMD sans évoquer la décentralisation/dépénalisation du stationnement payant de surface", juge Roland Ries. Estimant qu’il serait utile pour les AOMD d’avoir la main sur la voirie sur le réseau structurant ou à minima les voiries support de TCSP, le Gart a également signalé que le transfert aux régions des lignes de Trains d’Equilibre du Territoire (TET) ne traversant que deux régions contiguës risquerait de poser problème dans la mesure où cette initiative "viserait 230 trains par jour, soit 70% du total des circulations".