Le futur métro francilien dévoilé !
Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom, Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France et du Conseil du STIF, Elisabeth Borne, PDG de la RATP, Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), Stéphane Beaudet, vice-président transports de la région Ile-de-France, vice-président du STIF, ainsi que Laurent Probst, DG du STIF, ont dévoilé le 30 mai au siège d’Alstom à Saint-Ouen, le design et l’aménagement intérieur des futures rames du métro sur pneus MP14, destinées à circuler en Ile-de-France à partir de 2019.
Alstom a remporté en 2015 un contrat cadre portant sur la livraison d’un maximum de 217 trains MP14 sur 15 ans et pour un montant total de plus de 2 milliards d’euros auprès de la RATP, mandatée par le STIF et la SGP pour les trains de la ligne 14. La première tranche ferme, qui porte sur 35 rames, s’élève à 520 millions d’euros financés à 100% par le STIF. Elles sont destinées à équiper la ligne 14 du métro, exploitée par la RATP, dans le cadre de son prolongement au nord et pour permettre un accroissement de capacité de la ligne (les nouvelles rames à 8 voitures remplaceront les rames existantes à 6 voitures). Par la suite ces nouveaux métros viendront équiper les lignes 4, 11 et 14 quand cette dernière sera prolongée au sud du Grand Paris Express jusqu’à Orly.
Les aménagements intérieurs du métro MP14 ont été dessinés autour de la thématique de l’alcôve. De vastes zones d’accueil proposent une accessibilité à tous les passagers, avec des espaces dédiés et des sièges en forme de «boomerang» améliorant la fluidité et la capacité des rames. MP14 possède également un éclairage LED efficacement réparti dans le métro afin de donner un sentiment de sécurité et ne permettre aucune zone d’ombre. Les appuis et points de maintien sont conformes aux normes anti-basculement et renforcent le confort au sein de la rame. MP14 propose également une vidéo-protection complète et l’information dynamique à bord.
Le freinage 100% électrique du métro permet de récupérer l’énergie et de la réinjecter sous forme d’électricité dans le réseau, tout en limitant les particules fines émises par les organes du frein mécanique. Ce système permet de réduire jusqu’à 20% la consommation énergétique des rames et la pollution de l’air, par rapport au dernier matériel roulant pneu (MP05) mis en service sur le réseau.
La majorité des douze sites d’Alstom en France participent à ce projet: Valenciennes pour les études, l’intégration et la validation et les essais, le Creusot pour les bogies, Ornans pour les moteurs, Villeurbanne pour l’électronique embarquée, Aix-en-Provence pour l’informatique de sécurité, Tarbes pour la traction, Reichshoffen pour les études de collision et Saint-Ouen pour le design. Grâce à ce projet, plus de 2 000 emplois sont pérennisés en France chez Alstom et ses fournisseurs.