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Le développement de l’autopartage autopsié

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Publiée par l’Ademe, "l’enquête nationale sur l’autopartage" dresse un premier bilan du développement de... l’autopartage. Sans pour autant concurrencer frontalement les autres modes de transport, sa pratique redistribue les cartes de la palette d’offres de déplacements.

"Face à l’augmentation des prix du pétrole, à l’étalement urbain et aux politiques de restriction de la voiture individuelle, il apparaît inévitable que de nouveaux services de mobilité comme l’autopartage séduisent de plus en plus les particuliers et continuent à se développer partout en France", c’est l’une des conclusions de l’enquête nationale sur l’autopartage réalisée par 6T-Bureau de recherche auprès de 2090 abonnés à 21 services et publiée par l’Ademe. 

 

En milieu urbain

 

Parmi les constats de cette étude, il existe une corrélation étroite entre l’image des transports en commun et l’utilisation de l’autopartage. En effet, 20,4% des "autopartageurs" motivent leur choix par une offre de transports en commun (TC) insuffisante contre 12,4% qui estiment qu’elle est suffisamment développée. Un écart moins marqué en terme de qualité de service puisque 12,2% des personnes interrogées trouvent que les TC sont efficaces là où 12,8% d’entre eux estiment qu’ils sont lents. Avec deux tiers des clients de l’autopartage qui résident dans des contextes urbains où le stationnement est contraint et où l’offre de TC est bien développée, "la majorité des répondants réside à moins de cinq minutes d’une station de transport. Pour 58% d’entre eux, il s’agit d’une station de transport en commun en site propre lourd", souligne le document.

 

La voiture en propre trinque

 

Si dans six cas sur dix, la démarche d’abonnement à un service d’autopartage découle d’un changement de vie, nouveau cap professionnel, déménagement, recomposition du ménage, etc., respectivement 34,4% et 8,8% de usagers de l’autopartage avouent avoir renoncer à l’achat d’une première ou d’une nouvelle voiture. Un recul qui s’explique aussi par la baisse du nombre de kilomètres effectués qui stagne en moyenne à 178 km mensuels. Les modes de transport tirant parti de cette situation ne sont autre que la marche (31%), le vélo (30%) et les transports collectifs (25%).

Modes doux

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  • La rédaction
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