SNCF Réseau a présenté le 19 février dernier le bilan de Réseau ferré de France (RFF) pour 2014. Résultat, malgré un ralentissement de l’activité, le chiffre d’affaire a augmenté de 4%.
Le 19 février dernier, SNCF Réseau présentait le bilan 2014 de … Réseau ferré de France (RFF)! En vertu de la réforme ferroviaire, ces résultats s’inscrivent dans un "cadre de transition" avec l’ambition "d’améliorer durablement la performance de la gestion du réseau ferré national, tout assurant une cohérence d’ensemble au sein du groupe ferroviaire intégré", estime Jacques Rapoport, président de SNCF Réseau. Car "l’époque où l’on faisait tout soi-même est révolue", ajoute-t-il.
Un chiffre d'affaires en augmentation
En dépit du ralentissement de l’activité (-1,8 %), le chiffre d’affaires a augmenté de 4 % (5,9 milliards d’euros) avec une marge opérationnelle de 2,1 milliards d’euros (+ 8 %). Ce qui permet un autofinancement de 700 millions d’euros, compte-tenu du service de la dette (1,4 milliard d’euros). La marge reste insuffisante pour supporter les investissements de maintenance, ce qui oblige SNCF Réseau à encore s’endetter, même vertueusement au profit d’investissements concrets et non d’une dette historique de l’Etat passée par la SNCF.
En 2015 avec un budget de 2,14 milliards d’euros en augmentation de 4,6 %, les 1500 chantiers de maintenance et de renouvellement du réseau concernent 1000 km de voies, 400 aiguillages et 4000 km de caténaires. Alors que les projets de développement, dans lesquels les LGV en construction* pèsent considérablement, reculeraient de 6,88 à 5,9 milliards d’euros (- 14,25 %).
* LGV Est seconde phase et raccordements des LGV Bretagne Pays de la Loire, Tours – Bordeaux et Nîmes-Montpellier.