Le Comité de pilotage de la Ligne nouvelle Paris – Normandie (LNPN) réuni à Caen fin février dernier a entériné l’inscription du projet dans le CPIER (Contrat de projet inter-régional) "Vallée de la Seine".
Cette inscription signifie 60 millions d'euros d’études à engager dès l’automne 2015 et 38 millions d'euros de travaux liés au projet EOLE (prolongement du RER-E vers Mantes) en liaison avec la LNPN. Des décisions qui permettent de sortir d’une situation compliquée. Puisqu’après l’abandon d’un projet de LGV, s’était dégagé un concept de "ligne nouvelle" qui se situerait entre une LGV et une ligne classique, avec des sections nouvelles parcourables à 200/250 km/h.
C’est sur ces bases qu’un débat public s’était déroulé du 3 octobre 2011 au 3 février 2012 à partir d’un projet en deux branches avant que la négociation entre l’Etat et les collectivités territoriales n’aboutisse finalement en mai 2013 à un tracé comprenant deux sections nouvelles (Paris – Evreux et Rouen – Yvetot) avec une première phase de travaux à réaliser d’ici 2025.
Ultérieurement, il a été décidé que la section Paris – Mantes ne bénéficierait que d’une amélioration. En revanche, le projet de nouvelle gare de Rouen sur la rive gauche de la Seine, destinée à suppléer à la gare enclavée de Rouen Rive-Droite est maintenu, comme celui d’une gare à la Défense-Nanterre, interconnectée avec le RER-E prolongé et le métro du Grand Paris, cette opération étant actée par le comité de pilotage.