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L’autorité de la concurrence plaide pour l’autocar

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Dans le cadre d’une enquête sectorielle, l’autorité de la concurrence plaide en faveur du développement du cabotage dont elle juge les effets positifs pour l’ensemble des acteurs de la chaîne de mobilité.

Dans le cadre d’une enquête baptisée "quel avenir pour le transport longue distance par autocar en France ?" publiée le 13 novembre dernier, l’Autorité de la concurrence fait le point sur le marché du transport interrégional régulier par autocar. " S’il présente de nombreux avantages, il occupe encore une très faible part du transport collectif, environ 2% du nombre de voyages, essentiellement des liaisons conventionnées", regrette t-elle dans son communiqué.

Tout le monde y gagne…

Parmi ses atouts : un coût compétitif, le resserrement du maillage du réseau de transport collectif terrestre, la création d’emploi, l’amélioration du pouvoir d’achat, en particulier pour les voyageurs à revenus modestes. "20 à 30% des usagers des lignes interrégionales desservies par autocar n’auraient pas voyagé en l’absence d’une telle offre", précise l’Autorité. Pour les collectivités, le développement du cabotage peut être envisagé comme une solution plus flexible et moins coûteuse puisque "l’autocar permet une desserte point à point sans correspondance contrainte par des infrastructures lourdes". Côté "retour sur investissement", le bilan de l’Autorité se veut tout aussi encourageant : "du point de vue des PME qui souhaiteraient exploiter des services de transport collectif, des flux de trafic bien plus faibles peuvent suffire à soutenir une exploitation financièrement rentable."

…une fois la barrière administrative levée


Mais avant de parvenir à développer ce type de service, encore faut-il en obtenir l’autorisation ministérielle étroitement corrélée à un seuil de chiffre d’affaires et de nombre de voyageurs maximum. Et c’est bien là que le bât blesse puisque si le ministère des Transports valide 60% des demandes d’ouverture de lignes, il prend aussi l’avis des autorités organisatrices (AO) dont les points de vue et méthodes d’analyse varient selon les régions… Conclusion : il existe un écart entre les critères théoriques et la pratique administrative. Pou pallier cette situation, l’Autorité préconise "la mise en place d’une autorité administrative indépendante en charge d’une régulation sectorielle multimodale intégrée comprenant au moins les transports routiers et ferroviaires". Forte de cette analyse et dans le cadre du projet de loi "de développement des solidarités territoriales et de la démocratie locale" prochainement débattu au Parlement, l’Autorité juge le moment particulièrement opportun pour "clarifier et uniformiser les relations entre offres conventionnées et offres privées en matière de transport par autocar quelle que soit la distance."

Auteur

  • La rédaction
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