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L’autocar et la transition énergétique

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Faire le lien entre la transition énergétique et le développement des transports publics est devenu un classique. Accorder au train - à une offre régionale de proximité - une place de choix dans ce développement nécessaire est également classique. Ce qui l’est moins, c’est de miser sur l’autocar pour réussir cette transition énergétique. Un paradoxe, pourrait-on dire, quand l’Ademe, s’apprête à communiquer sur des émissions de CO2 comparées de l’autocar et de la voiture particulière qui faussent toute comparaison.

Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) a adopté mercredi 10 juillet, à Paris, un avis sur "la transition énergétique dans les transports". Il préconise de "mettre la mobilité durable au centre d’une nouvelle conception des politiques publiques locales". Les axes proposés sont les suivants :
- repenser les infrastructures françaises de manière à les rendre compatibles avec l’objectif européen  "facteur 4" qui prévoit de réduire l’émission de gaz à effet de serre (GES) par quatre d’ici 2050, par rapport au niveau de 1990; 
 
- améliorer la complémentarité entre les transports; 
 
- redéfinir le mix énergétique des transports en favorisant l’essor des moteurs hybrides, électriques ou à gaz naturel ; 
 
- influer sur les comportements de mobilité.
 
Mais ce qui attire l’attention, c’est la nécessité d’assurer "l’essor des transports périurbains et l’intermodalité", lit-on dans le communiqué. Certes, les métropoles se mettent en place, avec, on l’espère, une reconnaissance du phénomène de périurbanisation (1). Certes le rapport du député Philippe Duron fait déjà la part des choses, au profit des transports de proximité et du mode routier, plutôt que de miser sur la grande vitesse. Mais qu’en est il vraiment des transports périurbains ? Et pour assurer leur efficacité,  des facilités élémentaires à leur assurer (2) ?

Le CESE répond : il faut les développer, par voie ferrée et par route. Il s'agit donc bien d'une reconnaissance d’utilité écologique pour l’autocar. Pourtant, et c’est ce qui est troublant, pour l’Ademe, une voiture pollue deux fois moins qu’un autocar. Incroyable ? Et bien oui. Sauf que les valeurs affichées par l’Ademe ne tiennent pas compte du nombre de personnes transportées. Ensuite, elles sont calculées du puits (de pétrole) à la roue, pour l’autocar, et de la pompe (à essence) à la roue pour la voiture particulière. Résultat : une Clio affiche un taux de 83 g de rejet par km (3), quand l’autocar, en service périurbain, affiche un taux de …171 g/CO2/passager/km. Allez comprendre...

Auteur

  • La Rédaction
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