L’«Atlas ferroviaire de la France», pour mieux parler des transports
Cet « Atlas ferroviaire de la France », que vient de publier l’éditeur allemand Schweers + Wall de Cologne, et dont le premier tome concerne la partie nord de notre pays, était très attendu, après la sortie d'ouvrages semblables sur l’Allemagne (huit éditions depuis 1993), l’Autriche, la Suisse, l’Italie plus la Slovénie et les réseaux ferrés de l’Union européenne.
Clôturé par un index, l’ouvrage présente les voies ferrées (existantes, en construction, en projet) avec leurs caractéristiques : voies (étroite, standard, large), consistance (voie unique, voie double ou plus), électrifications (tensions, systèmes) et exploitation (voyageurs, fret, mixte, lignes non exploitées, voies industrielles, etc.).
Les nœuds ferroviaires et les gares (voyageurs, fret, intermodales et triages) sont finement représentés, dont cinq en cartouches séparés. Y figurent aussi tramways, funiculaires et téléphériques. On regrettera cependant que l’ouvrage consacré à la France soit moins complet que les autres.
Enfin, cet atlas présente également en grisé les lignes disparues, celles des «grands» réseaux comme celles des chemins de fer départementaux et locaux, remplacées par des lignes d’autocars, elles-mêmes souvent oubliées. Et pourquoi pas bientôt un atlas … des réseaux d’autocars !