L’application anti-PV débarque à Paris
Risque de contrôles. Les Belges auraient-ils inventé la parade anti-prune ? La startup belge CPark vient de lancer à Paris son application éponyme, déjà disponible en Belgique où elle compte 85 000 utilisateurs (13 villes couvertes). «CPark est une application communautaire qui vous permet de connaître les modalités de parking et le risque de contrôle à l’endroit où vous vous trouvez et aux alentours», explique la société bruxelloise. D’une manière assez classique, l’application répertorie les zones de stationnement d’une localité, en précisant si les place de parkings sont gratuites, à disque ou payantes, et en détaillant les tarifs, les horaires et la durée maximum de stationnement. Mais CPark peut aussi fournir les risques de contrôle en fonction de la zone choisie et de l'heure de la journée. Sur le modèle des radars répertoriés par Coyote, les utilisateurs de CPark sont en effet incités à signaler la présence de contrôleurs en action.
100% légal, selon son créateur. «Vous avez malheureusement reçu une amende de stationnement, signalez-la! Vous vous êtes garé à un endroit et il n’y a pas eu de contrôle, signalez-le aussi à la communauté!», lance CPark. En cas de verbalisation, les automobilistes sont ainsi priés de renseigner la date, l’heure et l’adresse du contrôle. Ces informations peuvent-elles être considérées par les pouvoirs publics comme une incitation à la fraude? L'application serait 100% légale selon son fondateur, Hadrien Crespin: «CPark ne crée aucune information, tout repose sur la communauté, elle fonctionne comme une page Facebook ou un groupe WhatsApp», explique-t-il au Figaro. CPark vise 200 000 utilisateurs en France d'ici la fin de l'année, avec des incursions sur Marseille, Lyon ou Toulouse. Avec un forfait de post-stationnement qui peut atteindre 50 euros à Paris, nul doute que cette application a des chances de succès.
G. H.