De "commissions d’étude" en "remise à plat" sur un fonds de refus officiel d’une écologie qui serait "punitive", la mise en œuvre de l’écotaxe poids lourds semble de plus en plus lointaine. Quitte à mettre en péril d’importants projets d’infrastructures qui sont pourtant jugés indispensables, même par les collectivités qui refusent l’écotaxe !
En revanche, une région comme l’Alsace se bat … pour son application ! Car elle devenue progressivement le "transit privilégié" des camions qui veulent éviter le paiement de l’écotaxe en contournant la rive allemande de la vallée du Rhin. Cette demande de mise en œuvre rapide, maintes fois émise par Philippe Richert, président du conseil régional, a été réaffirmée le 5 avril dernier lors de l’inauguration de la première rame TER Regiolis en gare de Winden-sur Modern sur la ligne Strasbourg- Sarreguemines - Sarrebruck.
Une écotaxe qui serait toutefois "régionalisée", explique François Bouchard, le directeur général des Services de la région Alsace. Autrement dit, avec des critères spécifiques à chaque région qui viseraient plus particulièrement tel ou tel type de parcours et de route empruntée. Une écotaxe qui aurait une affectation clairement définie en direction des projets de modernisation ou de création d’infrastructures, principalement celles alternatives à la route (rail, voie d’eau). Mais aussi pour faire avancer les travaux de sécurisation du réseau routier…