Quelques jours après la remise du rapport de la commission "Mobilité 21", le Conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de France (AFITF) s’est réuni le 4 juillet dernier.
"Les propositions du rapport "Mobilité 21" constituent une solide base pour la programmation de nos interventions, une fois que le gouvernement aura décidé des propositions qu'il retient et de leur calendrier", introduit l’Agence de financement des infrastructures de France (AFITF) dans son communiqué de presse diffusé à l’issue de la dernière réunion de son Conseil d’administration le 4 juillet dernier. En parallèle, les évolutions possibles de sa gouvernance et les propositions susceptibles d’être être faites pour moderniser son décret institutif ont été abordées "dans le sens d'une plus large ouverture aux collectivités décentralisées".
Evolution des recettes
Suite au report de l'entrée en vigueur de l'écotaxe sur les poids lourds et à la publication du décret réformant la redevance domaniale des concessionnaires d'autoroutes, le Conseil d’administration de l’institution a également planché sur l’évolution de ses recettes pour l’exercice 2013, et a décidé de ramener les dépenses d'intervention à 5 805 millions d’euros en autorisation d'engagement et à 2 240 millions d’euros en crédits de paiement, grâce à un prélèvement sur le fonds de roulement constitué fin 2012, et à 141 millions d’euros d'économies nettes opérées sur les opérations en cours. Toujours au chapitre financier, 13 conventions de financement ont été adoptées pour un engagement global de 887 millions d’euros. Parmi elles, plusieurs concernent directement les transports collectifs en site propre avec en ligne de mire le renforcement de l'offre du métro de Lille, des lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) dans les agglomérations de Lille-Métropole, du Grand Nouméa, de Quimper Communauté, de Pau-Porte des Pyrénées, du Grand Angoulême, de Marseille Métropole et de Bayonne.