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L’Ademe mise sur une transition vers le transport durable d’ici 2030

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Lors de ses vœux à la presse, Bruno Lechevin, président de l'Ademe, a exposé ce 28 janvier les perspectives énergétiques de l’agence en matière de transport.

La mobilité durable, au cœur des perspectives territoriales, est un véritable challenge que soulève l’Agence de l’environnement et de la maîtrise des énergies (Ademe). L’objectif de l’Ademe, à travers un programme de sensibilisation et de soutien, est d’optimiser les déplacements en misant sur le transport partagé durable.


Innovation et rééducation


En ce qui concerne le transport de voyageurs, l’Ademe compte déployer une stratégie bipartite. D’un côté, il s’agira de renouveler le matériel obsolète et polluant en soutenant l’expérimentation. Dans un programme baptisé "Investissements d’Avenir", l’Ademe souhaite développer des technologies innovantes pour les déplacements terrestres, maritimes et ferroviaires à travers 12 appels à manifestations d’intérêt (AMI) lancés dans le volet "Véhicules du futur". Une attention toute particulière est portée vers les systèmes hybrides, décarbonés et l’électromobilité (impliquant les problématiques de recharge). L’un des projets soutenus, "Modulo", propose par exemple la mise en service de bus à très grande capacité, reconfigurables pour s’adapter aux besoins énergétiques.

D’un autre côté, l’Ademe se dit désireuse "d’inciter et accompagner le changement de comportement". A savoir, soutenir de nouveaux projets en développant cinq expérimentations "ouvrant des perspectives pour une mobilité plus fluide". Sur le modèle de systèmes existants, comme Optimod’Lyon ou Bretagne Mobilité Avancée, l’objectif est de réorganiser le transport urbain en soutenant les collectivités territoriales pour inciter les usagers à adopter un comportement différent, en axant les efforts sur l’autopartage, le covoiturage ou encore l’information en temps réel sur les conditions de circulation.

Présentées comme une véritable transition, ces mesures visent cependant le long terme par palier. Une concrétisation effective pour 2030, dont les effets devraient s’observer pour 2050. Notons toutefois que le budget de l’Ademe a été nettement tronqué en un an, les crédits du ministère de l’Ecologie étant réduits de 7%, et la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), sa principale ressource, étant désormais insuffisante.

Modes doux

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  • La rédaction
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