- Information multimodale en amont et tout au long du déplacement, planification d’itinéraire (ex : disponibilité des services en temps réel, optimisation des itinéraires intermodaux, prise en compte des préférences et attentes individuelles et instantanées des usagers, perturbation).
- Réservation multimodale : mise en œuvre d’un parcours client cohérent faisant intervenir plusieurs modes de transport sur réservation (VSL, taxi, covoiturage, transport en commun à la demande...).
- Vente multimodale (systèmes de billettique) : services de transport, publics et privés, interopérabilité des systèmes mis en œuvre, souscription de formules d’abonnement à des bouquets de services de mobilités, post-paiement, dématérialisation du titre et justificatif, etc;
- Amélioration des interfaces : réalisation d’API standardisées permettant de connecter le service de mobilité aux différents modes de transport, interopérabilité des offres de transport les unes avec les autres de manière à proposer des services «sans couture», capacité à intégrer de nouveaux acteurs en mode ouvert, échanges entre les serveurs des différents services de mobilité, mutualisation de certains composants (achetés par l’intermédiaire d’une centrale d’achat), ou encore utilisation de logiciels «open source», etc.
L’Ademe lance un appel à projets pour le développement du MaaS
Modèle économique viable et acceptable. Depuis le 7 septembre, l’Ademe propose un appel à projets (AAP) destiné à financer des projets de développement et d’expérimentation de mobilité servicielle de type MaaS (Mobility as a Service). Ces projets peuvent être portés par des entreprises (opérateurs d’offre de transport, entreprises du secteur informatique) et/ou des territoires. Pourquoi soutenir de tels projets alors plusieurs dispositifs pilotes proches du MaaS ont déjà émergé en France, comme des packs de mobilité intégrée ou des applications d’information multimodale, de réservation et de paiement ? Pour l’Ademe, ces dispositifs ont permis d’identifier les défis majeurs du MasS, sans nécessairement avoir réussi à tous les relever. Il reste encore à trouver «un modèle économique viable et acceptable, avec une adaptation aux besoins des territoires et des usagers dans leur diversité, tout en garantissant l’ouverture et la gestion de données». Un vaste chantier auquel l’Ademe propose une aide à hauteur de 50% du coût complet pour les collectivités locales, autorités organisatrices de transport, établissements publics, jusqu’à 40% pour les organismes de recherche et de 25 à 45% du coût de recherches pour les entreprises privées.
Réplicable sur d’autres territoires. «Ces expérimentations vont contribuer à une structuration du MaaS à une échelle territoriale significative et permettent de tester, d’évaluer et de valider la pertinence et la réplicabilité sur d’autres territoires des solutions expérimentées en conditions réelles de fonctionnement, tout en pointant d’éventuelles difficultés ou barrières», souligne-t-on à l’Ademe. Ces expérimentations doivent contribuent à améliorer le parcours des passagers quels que soient le ou les modes utilisés. Elles portent sur un ou plusieurs des champs suivants :