Dans "la ville à 30 km/h", les bus pourraient rouler plus vite ! Le 14 février dernier à l’occasion d’une conférence de presse, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) et des associations environnementales* ont interpellé les candidats aux élections municipales sur les enjeux des circulations urbaines.
Le 14 février dernier, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) et des associations environnementales (France Auto-partage, France-Nature-Environnement, Rue de l’Avenir, etc.) ont tenu une conférence de presse autour du thème de "la ville à 30 km/h". Objectif : interpeller les candidats aux élections municipales sur les enjeux des circulations urbaines.
Sanctuariser les couloirs de bus
Avec l’idée d’une généralisation progressive de la limitation de vitesse à 30 km /h en centre-ville, la mesure adoptée dans de nombreux pays européens (jusqu’à 15 % de la population concernée en Grande- Bretagne) peine à se mettre en place en France. En effet, seules les villes de Clamart, Fontainebleau, Lorient et Sceaux l’ont édictée. De quoi favoriser les transports collectifs en centre-ville dans la mesure où les sites propres trams et bus comme les parcours bus en voirie délimitée seraient maintenus à 50 km/h dans ces zones, signalisation adéquate à l’appui !
Face à ce constat, les associations préconisent le bouclage à l’ouest du Tram des Maréchaux et l’idée d’un "tram inter-gares"1 à Paris. Autre proposition : "sanctuariser les couloirs bus du Mobilien RATP afin de tendre vers une priorité et une séparation avec la circulation générale […] tout le long de leur parcours". De quoi alimenter le débat d’ici mars 2014.
* France Auto-partage, France-Nature-Environnement, Rue de l’Avenir, etc.
1 L’idée serait de relier par tramway, selon les tracés partiels ou totaux des actuelles lignes de bus les gares Saint-Lazare, Nord et Est, Lyon, Austerlitz et Montparnasse.