La Vignette Crit’Air à Toulouse n’impactera pas les transports en commun
Toulouse rejoint Paris, Lyon, Lille, Strasbourg et Grenoble. Désormais, les jours de pic de pollution, seuls les véhicules ayant une vignette Crit’Air de catégorie 0, 1, 2 et 3 pourront circuler au centre-ville. Ce qui exclut les diesel d’avant 2006 et tous les véhicules non munis de la précieuse vignette. La mesure était attendue, mais les usagers étaient impatients de savoir si le périphérique serait concerné. La réponse a été donnée lundi en Préfecture de Haute-Garonne: « Le périphérique en est exclu car il permet le transit », a annoncé Yves Schenfeigel, directeur départemental des territoires. Même chose pour les transports en commun. Ils font partie des exceptions qui pourront circuler librement en centre-ville, avec les véhicules d’intérêt général (secours, santé…), ceux devant assurer la vie économique (comme les livraisons) et ceux effectuant un covoiturage pour au moins trois personnes.
Une mesure progressive. La sélection par vignette Crit’Air ne s’effectuera pas immédiatement. Au premier jour d’alerte, la vitesse autorisée sera abaissée de 20 km/h sur les voiries de Haute-Garonne limitées à 90km/h ou plus. Si les taux de particules fines, d’azote et d’ozone se maintiennent en fin de 2e jour, il reviendra au préfet, après réunion d’un comité d’experts, de limiter la circulation à Toulouse centre selon le système Crit’Air. Autre mesure, permanente celle-ci: la diminution à 110 km/h d’une section de 7km de l’A62 allant de la barrière de péage de Toulouse Nord à l’échangeur de Saint-Jory. Des solutions alternatives sont prévues: il sera possible d’emprunter gratuitement un VélôToulouse à la journée, d’obtenir un ticket pour l’ensemble du réseau bus-tram-métro à 4€ (contre 6€/jour habituellement) et des rames de métro seront ajoutées aux heures de pointe.
Charline Poullain