La Transeuropéenne en phase finale
Les travaux du dernier chaînon manquant de l'autoroute reliant Bordeaux à Genève, la Transeuropéenne, vont démarrer le 4 avril prochain. Il s'agit d'un tronçon de 5,5 kilomètres, à l'ouest et au nord de Lyon, qui doit relier l'A 89 (Bordeaux-Lyon) à l'A6 (Paris-Lyon) et qui doit achever la jonction entre Bordeaux et Genève, soit environ 700 kilomètres autoroutiers. A l'issu des travaux qui doivent durer 22 mois, jusqu'en février 2018, Genève sera à moins de 6 h 50 de Genève. Le chantier, d'un coût total de 146 millions d'euros HT, est financé à 100 % par le concessionnaire, exploitant et maîtrise d'ouvrage, la société des Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR). Il emploiera jusqu'à 300 personnes. Le trafic attendu à terme, sur ce tronçon, se situe entre 50 000 et 65 000 véhicules par jour.
Un recours du Sytral
Les travaux vont démarrer sous le couvert d'une déclaration d'utilité publique délivrée le 1er avril 2015 et alors qu'il existe encore quatre recours non suspensifs, à examiner par le Conseil d'Etat. Parmi eux figurent certaines collectivités de l'ouest résidentiel lyonnais traversées (La Tour de Salvagny, Dardilly et Lissieu), ainsi que le Sytral, autorité organisatrice des transports de l'agglomération lyonnaise et des autocars du Rhône.