Après de nombreuses réactions des régions, la SNCF fait monter au créneau son nouveau "Monsieur TER". Hier, 8 avril, Alain Le Vern a présenté à la presse sa "feuille de route" à la direction TER de la SNCF.
C'est bien fort de son expérience d’ancien client de la maison, puisqu’il était il y a peu le président de la région Haute-Normandie qu'Alain Le Vern a pris ses nouvelles fonctions. Il est vrai que cette région est un véritable poids-lourd en matière de transports ferroviaires régionaux, et multiplie, géographiquement et politiquement, les enjeux les plus complexes des TER et des Trains d'Equilibre du Territoire (TET). A la fois régionaux, inter-régionaux et de type Bassin parisien…
Le nouveau responsable TER réaffirme la ligne dite de "décentralisation et de transparence" que la SNCF veut imprimer à sa politique TER à l’horizon 2020. Afin d‘obtenir un "nouvel équilibre" qui puisse cadrer avec 20 régions et 20 politiques régionales de transports ferroviaires à la mesure des besoins, et ce avant l’ouverture européenne à la concurrence en 2019 !
Décentralisation symbolique avec l’installation, début 2016, de la direction nationale des TER-SNCF à Lyon, puisque Rhône-Alpes est la première région dans ce domaine hors l’Ile-de-France. Et transparence "que j’ai réclamée lorsque j’étais président de région", tient à rappeler le nouveau responsable des TER. Qui implique celle des coûts. Aussi, Alain Le Vern précise que "rapportée au voyageur transporté, l’inflation ferroviaire reste dans la moyenne". Et promet une facturation "détourée", précisée poste par poste …