Il y a quelques jours la SNCF et l’autorité organisatrice de Bordeaux se sont rencontrées pour faire le point sur les dysfonctionnements observés sur le terrain depuis le début de l’année.
Mission diplomatique en fin de semaine dernière pour Jean-Pierre Farandou, directeur de SNCF Proximités, qui a rencontré à Bordeaux les représentants du Conseil régional d'Aquitaine et les responsables de plusieurs associations d'usagers. Confrontés à des problèmes récurrents sur le réseau TER depuis le début de l’année, les autorités organisatrices et les voyageurs ont décidé de faire front ensemble contre ces dysfonctionnements, et envisagé même de transmettre le dossier à la justice.
Mea culpa
Ne cherchant pas à minimiser les responsabilités de la SNCF, le dirigeant a d’abord reconnu une dégradation de la qualité de service par rapport à l’an dernier. En cause : une régularité qui fait défaut et des trains supprimés... trop souvent supprimés. S’engageant à renforcer les moyens et les organisations de la maintenance des trains, le technicentre de Bordeaux passera donc en deux-huit pour pouvoir assurer les réparations la nuit et sera doté d’équipes supplémentaires les week-ends. Enfin, d’autres équipes de maintenance devraient être constituées et se chargeront d’effectuer les travaux sur place au lieu d'attendre que le matériel défectueux soit acheminé jusqu'à Bordeaux.
Des progrès sous 15 jours
A l’issue de cette réunion, le Conseil régional d'Aquitaine et la SNCF ont donc décidé de finaliser un plan de progrès "sous quinze jours" pour définir les actions à lancer en priorité. Des indicateurs sont également prévus pour en assurer le suivi. Considérant ces déclarations positives, les associations d’usagers ont néanmoins exigé que les voyageurs puissent en mesurer très rapidement les premiers effets.