Ce 6 décembre, la SNCF a lancé son dispositif grand froid. Au programme : chasse-neiges, racleuses, gares d’accueil et kits de survie. Coût de l’opération : 90 millions d’euros.
"L’hiver dernier, 97% des trains ont pu circuler malgré des épisodes neigeux rigoureux", se félicite la SNCF dans son communiqué annonçant le déploiement de son dispositif grand froid ce 6 décembre. Rappelant que depuis l'an passé, 90 millions d’euros ont été investis pour répondre aux problématiques hivernales, elle souhaite de nouveau anticiper les perturbations provoquées par le froid, la neige, le verglas, le vent ou les fortes pluies. "Notre dispositif grand froid concerne principalement la préparation et l’entretien du matériel comme du réseau et mobilise 2500 agents", explique t-elle.
Protéger l’infrastructure
Ainsi, dans son arsenal anti-froid, chaque cas de figure a été envisagé : des réchauffeurs d’aiguilles devraient faire fondre l’accumulation de neige dans les aiguillages, 69 "chasse neiges" révisés, testés et pré-positionnés attendent de pied ferme les chutes de neige, des engins équipés de lames racleuses ou des circuits électriques de réchauffage de la caténaire devraient contribuer à enrayer l’accumulation de glace, des protections autour des organes sensibles permettront de lutter contre les blocs de neige soulevés par le souffle du train, etc.
Réduire la vitesse
L’abaissement de la vitesse à 220 km/h, voire 160 km/h pour les TGV et 120 km/h pour les Intercités ou les TER, est également envisagé si nécessaire, provoquant de fait l’allongement des temps de parcours et la mise en place de plans de transport spécifiques ou l’ajustement du trafic sur plusieurs jours. Enfin, le dispositif d’accueil pour les voyageurs en situation d’assistance s’appuie sur un stock de 185 020 bouteilles d’eau, 71 930 coffrets "en cas", 27 340 boissons auto-chauffantes, 65 740 coffrets repas, 2310 kits de nuit et 22 670 coffrets petit-déjeuner.