La SNCF se maintient dans la course pour le rachat de Trainose, l'opérateur ferroviaire grec, mais reste en compétition avec un consortium gréco-russe et un groupe roumain.
La SNCF reste dans la course pour le rachat de l’opérateur ferroviaire grec Trainose, l'ex-filiale de la compagnie publique de chemins de fer Ose. En effet, le Hellenic Republic Asset Development Fund (HRADF), l'agence grecque de privatisation, a annoncé le 31 octobre dernier que le groupe français, ainsi qu’un consortium gréco-russe (Rossiyskie Zheleznye Dorogi (RZD) - Gek Terna), et un groupe roumain (Grup Feroviar Roman), avaient été sélectionnés pour la phase B du processus d’appel d’offres. La finalisation de vente est quant à elle prévue pour début 2014.
Dans la foulée, l'agence grecque de privatisation a annoncé que trois compagnies avaient été sélectionnées pour le rachat de Rosco, une autre ex-filiale d’Ose, spécialisée dans la maintenance ferroviaire. Il s'agit de Siemens SA, du consortium Alstom Transport - Damco Energy et de celui de RZD - Gek Terna.
Cette mise en vente de l’opérateur ferroviaire national est une conséquence directe de la crise économique qui secoue le pays depuis 2010. En effet, pour répondre aux attentes de la troïka (Banque centrale européenne, Fonds monétaire international et Union européenne), un vaste programme de privatisation a été initié par le gouvernement grec dès 2010 dans le but de réduire la dette du pays qui atteindra 176% du PIB d'ici fin 2013.