Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a confirmé mercredi 1er juillet que son entreprise avait un "intérêt" pour l'opérateur de transport public Transdev, également convoité par Veolia Transport.
Interrogé le 1er juillet sur des informations de presse évoquant un intérêt de la SNCF pour Transdev, M. Pepy a répondu que "la presse est très bien renseignée". La RATP doit en effet céder les 25% qu'elle détient dans Transdev, détenu par ailleurs par la Caisse des dépôts (CDC) à 69,6%, et la banque italienne Intesa Sanpaolo à 4,8%.
Revenant sur le risque de se trouver en situation de position dominante si ce rapprochement devenait effectif, le président de la SNCF a souligné lors d'un débat organisé par l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef) que des "mesures correctrices" seraient à prendre pour respecter les règles de concentration du secteur.
Les mêmes règles pour Veolia
"Ayant lu dans la presse que nous n'étions pas les seuls à nous intéresser à Transdev et que Veolia s'y intéressait également, il y aurait pour Veolia les mêmes questions", a expliqué Guillaume Pepy qui a ajouté : "Tout le monde est dans la même situation, avec des "règles de concurrence et de concentration que tous devraient respecter".
Veolia Transport, filiale de Veolia Environnement, avait indiqué début juin "s'intéresser" à toute évolution du capital de Transdev, avec pour objectif de fusionner avec l'opérateur de transport public afin de créer une nouvelle entité.
"L'objectif de Veolia Environnement serait de créer un nouveau groupe, leader mondial du transport collectif de voyageurs, dont il resterait l'opérateur industriel aux côtés de la Caisse des dépôts", avait précisé Veolia.