Barbara Dalibard, directrice générale SNCF Voyageurs, a lancé le Club "TGV Bordeaux-Gironde 2017" le 10 avril dernier.
J-900 avant l’arrivée de la LGV à Bordeaux. Pour la SNCF, l’ouverture de ce nouveau service à l’été 2017 doit se faire en concertation avec les acteurs socio-économiques girondins. Le Club "TGV Bordeaux-Gironde 2017" a donc été lancé, le 10 avril dernier, par Barbara Dalibard, directrice générale de SNCF Voyageurs. "Nous voulons impliquer les acteurs territoriaux aux évolution qu’entraîne la mise en service d’une nouvelle ligne à grande vitesse. Au fond, nous souhaitons interroger nos futurs clients : de quoi rêvez-vous ?". Le Club "TGV Bordeaux-Gironde 2017" est une initiative informelle qui réunira élus, universitaires, acteurs du tourisme et représentants des entreprises. Plusieurs thèmes de travail ont été définis : attractivité économique, grands aménagements, tourisme et mobilités de porte-à-porte.
Quel nombre de TGV directs ?
Les représentants des collectivités locales étaient présents à cette soirée pour livrer leur point de vue et leurs attentes. Alain Juppé, maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole, a déclaré avec malice que "nous sommes tous convaincus que l’année 2017 sera une année historique… pour Bordeaux et l’Aquitaine". Après avoir fait un point sur l’opération d’intérêt national Euratlantique qui voit le jour autour de la gare Saint-Jean, il a souligné que "pour que la LGV marche, il faut mettre une navette entre Paris et Bordeaux, et pas moins de TGV qu’avant". Une référence aux tractations actuelles entre la SNCF et Lisea, exploitant du nouveau tronçon, qui tournent au bras de fer. Alors que la SNCF reproche à Lisea un coût de péage trop élevé, celui-ci s’inquiète du nombre de trains directs qui seront mis en service.
Soutien à LGV au-delà de Bordeaux
Seconde condition de la réussite de la LGV pour Alain Juppé : "aller au-delà de Bordeaux". Un sujet qui tient également à cœur à Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine : "La liaison vers l’Espagne est aussi importante que la liaison vers Paris. Faut-il pour cela relancer un grand emprunt ? Pourquoi pas avec un accompagnement du plan Juncker ? Je vais le demander au Président de la République". Alain Rousset, qui considère que la parole est trop systématiquement donnée aux opposants à la LGV au-delà de Bordeaux, appelle les pro-LGV à se rassembler le 7 mai à 10h au conseil régional.