Depuis le mois de mars, les amendes dans les trains du réseau SNCF sont directement envoyées aux impôts au bout de deux mois de non-règlement.
Les fraudeurs à la SNCF ont du souci à se faire. En effet, depuis mars dernier, la compagnie nationale de chemins de fer teste un nouveau moyen de recouvrement des procès verbaux : celui d’envoyer, en cas de non-règlement dans les deux mois, ladite amende à payer au centre des impôts. "A partir de ce moment, nous n’avons plus la main dessus, et c'est à la trésorerie générale que revient le processus de recouvrement, indique la SNCF contactée par Bus & Car. Si jusqu'à maintenant, les amendes étaient également transmises au Trésor Public en cas de non-paiement, la collaboration a été intensifiée au niveau de la relance des clients. Le suivi est donc plus poussé et les clients mieux identifiés".
Un taux de recouvrement de 50%
Et l’expérience s’avère d’ores et déjà concluante. En effet, le système aurait permis, en l'espace de quatre mois, de faire passer le taux de recouvrement de 10 à 50%, selon une information publiée par le quotidien en ligne RTL.fr, le 17 juin dernier.
Face à ces bons chiffres, la compagnie nationale pourrait même envisager de pérenniser le dispositif. La SNCF espère ainsi pouvoir réduire efficacement la fraude, qui représente tout de même chaque année une perte non négligeable de 300 millions d’euros.