La SNCF et Réseau ferré de France (RFF) viennent de passer commande au prestataire Nexans pour déployer des antivols de câbles.
Encore anecdotiques il y a quelques années, les vols de câbles se sont envolés avec la flambée des prix des matières premières. En effet, selon les statistiques de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), 3353 vols de câbles et métaux auraient eu lieu en 2010 engendrant 30 millions d’euros de préjudice et 5800 heures de retards dans la circulation des trains. Pour pallier ce phénomène, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) organisent leur riposte : un antivol de câble.
Un code comme ADN
Développé par l’industriel Nexans, avec lequel la SNCF et RFF viennent de passer contrat, cette nouvelle solution s’appuie sur la traçabilité des câbles volés. D’un point de vue technique, le câble sera directement installé sur l’infrastructure et comprendra un conducteur en cuivre d’une section de 25 mm, gainé de plomb. Ainsi, lors d’un vol de câble, son isolant, qui pourrait permettre d’en identifier le propriétaire, est brûlé et seul subsiste le conducteur en cuivre. D’où l’idée d’une bande de cuivre résistant au feu intégrée au conducteur central. "Il suffit alors d’ouvrir une longueur d’environ 25 centimètres pour lire le code d’identification", explique Nexans dans un communiqué.