Lors de leur séance plénière du 14 décembre, les 123 membres du Comité stratégique de la Société du Grand Paris (SGP) ont, eux aussi, dénoncé les orientations du rapport Auzannet sur le Grand Paris Express remis la veille à Cécile Duflot, ministre de l’Egalité du territoire et du Logement.
Depuis la remise du rapport Auzannet au Gouvernement le 13 décembre dernier, les critiques fusent. Première concernée par les préconisations de ces documents, la Société du Grand Paris (SGP) n'a pas tardé à réagir. Réunis lors d’une séance plénière le 14 décembre 2012, les 123 membres de son comité stratégique ont considéré que "les préconisations de ce rapport sont, extrêmement éloignées des volontés traduites dans les accords intervenus sur la réalisation du Grand Paris Express (GPE) et en totale contradiction avec les attentes traduites par leurs concitoyens", tranche le communiqué de presse de la SGP.
Pas de marche arrière possible
Dans la mesure où les implantations des gares ont été définitivement validées, les études sur la conformité du GPE avec les plans locaux d’urbanisme (PLU) engagées et conclues pour certaines communes, les négociations foncières déjà entreprises voire achevées, " il ne nous semble pas envisageable que cette contribution se traduise par la suspension ou le retard des opérations de construction du réseau » comme le prévoit l'un des trois scénarios du rapport. Par conséquent, ilsinvitent leGouvernement à confirmer le projet de GPE dans son intégralité, en écartant toute solutionde priorisation " inacceptable pour les territoires et les populations concernées, parce qu’elle compromettrait toutes les politiques conduites pour réduire les inégalités territoriales, économiques et sociales et alors même que les premiers Contrats de Développement Territorial sont arrêtés."