Selon le quotidien russe Vedomosti, deux projets d’extension de lignes ferroviaires russes, initialement prévus pour la Coupe du monde de football de 2018, pourraient être enterrés en raison de la crise économique, au grand dam du constructeur Alstom.
Sacrifié sur l’autel de la crise. Le projet d’extension de deux lignes à grande vitesse (LGV) prévu en Russie pour le Mondial de football 2018, pourrait être abandonné par le gouvernement du pays. Selon un article du quotidien Vedomosti daté du 23 août, le programme "n'est pas inclus dans le projet de budget 2013-2015".
Les travaux devaient pourtant débuter dès l’an prochain. Ils consistaient en la construction de 3000 km de voies ferrées pour un montant de près de 83 milliards d'euros. Cette somme importante devait initialement être couverte à 70% par les investissement publics mais, face à la crise, le gouvernement aurait choisi d’abandonner purement et simplement ce projet pharaonique.
Mauvaise nouvelle pour Alstom
Projet phare du président russe Vladimir Poutine, celui-ci devait permettre d’améliorer le réseau national. Il prévoyait une ligne entre Moscou et Saint-Pétersbourg, dont le coût était évalué à 1 120 milliards de roubles (28 milliards d'euros), et une autre deux fois plus chère entre la capitale et Ekaterinbourg (Oural).
Cette décision n'est pas une bonne nouvelle pour les constructeurs ferroviaires, notamment pour le français Alstom, qui avait clairement annoncé son intention de se positionner vis-à-vis du projet.