Le 15 avril dernier, la région Centre et la SNCF ont signé une nouvelle convention TER de sept ans. Des pénalités en cas de défaillance du service et un système de contrôle des dépenses de maintenance ont été introduits dans le cadre de cet accord.
Les discussions entre la SNCF et la région Centre ont traîné en longueur. Au lieu d’être conclue en octobre en janvier comme prévu, la nouvelle convention TER de sept ans a été signée le 15 avril. Les raisons ? François Bonneau, président du conseil régional et Jean-Michel Bodin, vice-président chargé des transports avaient fixé des conditions plus strictes que jamais. La SNCF a plié.
Des "voyageurs mystère" à bord
Dorénavant, des pénalités s'appliqueront en cas de suppressions imprévues des trains, de défaillances sur la ponctualité (à partir de dix minutes de retard), la composition des trains (pas assez de voitures) et l’information voyageurs, mais aussi sur des critères de propreté au sein des rames ou dans les gares. Celles-ci augmenteront en cas de problème aux heures de pointe. Si les pénalités devront être versées à la Région, les usagers seront désormais systématiquement remboursés ou indemnisés. Des "voyageurs mystère" assureront le contrôle qualité pour la région Centre. Cette nouvelle convention instaure également un service de réservation pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap. D’autre part, la Région exige que la SNCF programme la maintenance : "Nous ne paierons plus sur la base d’un forfait mais sur facture", explique François Bonneau. La Région versera 144,8 millions d’euros à la SNCF pour le fonctionnement global du service TER et huit millions d’euros au titre des investissements. Cette contribution au TER représente plus de 15 % du budget annuel de la Région.