Hier, 24 juin, les députés ont adopté le projet de loi de réforme ferroviaire à 355 voix pour et 168 contre.
Après une semaine de discussions et plusieurs amendements ajoutés, les députés ont définitivement adopté le projet de réforme ferroviaire le 24 juin dernier. Sur 550 votants, 355 ont pris position en faveur de la réforme, 168 ont voté contre et 27 se sont abstenus. A l’issue du scrutin, Frédéric Cuvillier, secrétaire d’Etat aux Transports, s’est félicité d’une "large majorité allant au-delà de la majorité parlementaire".
Pas de surprise
Dans le détail, les députés de l’opposition ont assez logiquement voté contre ce texte à l’exception de l’ancien ministre des Transports, Thierry Mariani, l’ex-ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, ou d’autres poids lourds du parti comme Xavier Bertrand, Bernard Debré, Frédérique Lefebvre ou Henri Guaino. Parmi les abstentionnistes de l’opposition figurent notamment le président de la commission des Finances Gilles Carrez et Eric Woerth. A l’inverse, la quasi totalité des députés socialistes ont soutenu le texte sauf Patrick Mennucci, candidat éconduit à la mairie de Marseille. De leur côté,
les centristes de l'UDI, les écologistes et les radicaux de gauche ont globalement approuvé le texte qui prévoit la constitution d’une holding publique regroupant la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) en vue de stabiliser la dette du secteur, évaluée à 44 milliards d’euros, et de préparer son ouverture totale à la concurrence.