Le 11 avril dernier à Paris, la réforme du système ferroviaire français a fait l’objet d’un colloque qui a réuni 300 participants à l’Assemblée Nationale. Rassemblant les principaux acteurs du rail, un consensus semble s’être dégagé sur la nécessité de parvenir à une euro-compatibilité.
Organisé par les associations Villes et Régions Européennes de la Grande Vitesse et Avenir Transports, un colloque sur "la réforme du système ferroviaire français dans le nouveau contexte européen" a réuni 300 participants le 11 avril dernier à l’Assemblée nationale. " Cette rencontre a permis à la fois de démontrer l’existence d’une convergence entre les positions de la Deutsche Bahn et de la SNCF à l’égard des objectifs européens, notamment ceux annoncés dans le cadre du quatrième paquet ferroviaire", ont précisé les organisateurs dans leur communiqué de presse. Dans le même temps, ce fut également l’occasion pour les nouveaux entrants de "faire valoir leurs demandes pour pouvoir opérer librement en France", assure les organisateurs. A l’issue de cette matinée de débat, un consensus s’est finalement dégagé sur la nécessité de se rassembler autour de la notion d’euro-compatibilité, "essentielle entre les objectifs de la réforme qui sont d’assurer à travers la création d’un gestionnaire unifié la performance de notre système et de notre réseau ferroviaire et les nouveaux enjeux européens", précise les organisateurs.