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La RATP a-t-elle diminué les contrôles de tickets pour l’entre-deux tours ?

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Sud-RATP a jeté un pavé dans la mare en affirmant le 27 avril 2012 que la RATP avait diminué ses contrôles de tickets de métro dans certaines stations. Selon le syndicat, il s'agirait d'éviter d'éventuelles agressions de contrôleurs en période présidentielle.

La presse en a fait ses choux gras, mais la question reste entière. La RATP a-t-elle délibérément décidé de ne plus procéder aux contrôles des titres de transports dans certaines stations en raison de l’élection présidentielle ? C’est du moins ce qu’affirme un communiqué du syndicat Sud-RATP du 27 avril 2012. Le document accuse la Régie autonome des transports parisiens d’avoir donné l’ordre  "à l’ensemble des agents des services de contrôle de la RATP de ne plus procéder aux contrôles jusqu’au 6 mai […] pour la durée de l’entre-deux tours". Les stations concernées seraient notamment la Gare du Nord, Châtelet-les-Halles, Montparnasse et Saint-Lazare. La raison, selon le syndicat, serait "d’éviter tous incidents pouvant mettre en exergue la faillite de la politique sécuritaire d’un des deux candidats". En clair : écarter le risque que des agressions à l’encontre d'agents ne viennent faire tache d’huile durant l’entre-deux tours.

Une diminution bien réelle mais ponctuelle, selon la RATP

La RATP, quant à elle, ne tient pas le même discours. Si la régie confirme la baisse des contrôles de titres de transports au cours des vacances de Pâques, elle réfute le lien avec la présidentielle. "Nous faisons cela de manière ponctuelle. En période de vacances scolaires ou de ponts, nous constatons une hausse des agressions des agents en lien avec un afflux de voyageurs. On s’adapte à la réalité". En précisant que les contrôles ont repris normalement depuis hier, contrairement au 6 mai annoncé par Sud-RATP.

Pourtant qu’elle soit politique ou non, cette décision de suspendre les contrôles aux périodes les plus sensibles suscite quelques qinterrogations, notamment de la part des associations d’usagers. Interrogé par Le Parisien, Jean-Claude Delarue, président des usagers des administrations (Adua) a tenu à exprimer son indignation : "Les gares sont-elles des zones de non-droit ? Demander aux contrôleurs de ne pas intervenir dans les endroits où ils sont utiles, c’est tout simplement baisser les bras face aux problèmes d’insécurité […], il faut renforcer la présence humaine dans les gares et pas l’alléger dans les secteurs à problème." 

Auteur

  • Shahinez Benabed
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