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La mobilité enrôlée dans "la Nouvelle France industrielle"

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Ce 12 septembre, François Hollande, Président de la République, a présenté son programme de 34 plans destiné à faire émerger une "Nouvelle France industrielle". La mobilité fait l’objet de deux d’entre eux.

"Ces 34 plans sont les nouveaux visages de la France industrielle", assurait François Hollande, Président de la République, ce 12 septembre lors de la présentation de son programme destiné à faire émerger une "Nouvelle France industrielle". Proposant 34 plans thématiques, le gouvernement entend agir à travers la législation, la fiscalité, les commandes, mais aussi le financement public. Si 3,7 milliards d'euros d'argent public devraient ainsi directement soutenir ces plans, l’objectif est de faire en sorte que le financement privé prenne ensuite le relais "à un niveau supérieur". Comme l’annonçait le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en juillet dernier, la mobilité fait partie des leviers d’action envisagés.

Un TGV du futur en 2018


Face à l’émergence des marchés en asiatiques, moyen-orientaux ou brésiliens, " les lignes à grande vitesse pourraient passer d’environ 10 000 km en 2010 à environ 40 000 km à horizon 2030", précise le programme. Alors impossible de passer à côté d’une telle opportunité : "la France doit opérer sa révolution ferroviaire et imaginer le TGV nouvelle génération". Tel que le gouvernement le conçoit, le TGV du futur "alliera une vitesse de croisière de 320 à 350 km/h, une consommation d’énergie diminuée de 20 à 30 %, une modularité permettant d’embarquer sur deux niveaux jusqu’à 640 passagers contre 509 aujourd’hui et une polyvalence répondant aux contraintes de circulation sur l’ensemble du réseau européen avec un train dédié non pas à une seule ligne mais à tout un réseau", détaille le programme qui table sur un prototype engageant une campagne d’essais au premier semestre 2017 pour une mise en service dès 2018.

Une mobilité électrique sans frontière


Partant de l’hypothèse que "la France possède déjà le plus ancien et le plus dense réseau de bornes de recharge d’Europe" et que la filière électrique, organisée autour du pôle EDF, de grands équipementiers (Schneider, Legrand), d’entreprises spécialisées ou d’infrastructures et des services associés (itinérance, gestion de flotte, autopartage), le gouvernement veut se positionner sur un marché de 75 000 véhicules en Europe à horizon 2015. Pour parvenir à mettre sur pied "une mobilité électrique sans frontière", le gouvernement entend couvrir l’ensemble du territoire d’un réseau complet de bornes de recharge, "afin que nos concitoyens puissent faire le choix du véhicule électrique, en sachant qu’ils trouveront toujours sur leur parcours une solution de recharge accessible en cas de besoin", plaide le programme.

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  • La rédaction
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