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La Métropole de Lyon choisit le fer

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Dans le cadre du contrat de plan Etat-Région (CPER), la Métropole de Lyon va consacrer 421 millions d’euros aux infrastructures ferroviaires, sur un total de 640 millions d’euros d'ici 2020. A titre de comparaison, les investissements routiers ne représenteront, sur cette période, que 21,7 millions d’euros.

Pour sa sixième édition, en affectant près des deux tiers du montant des investissements sur la période 2015-2020, ce contrat de plan Etat-Région (CPER) initié par la loi Rocard du 29 juillet 1982, confirme dans ses priorités la place donnée par la collectivité lyonnaise aux transports par voie ferrée. Ce nouveau contrat est dans la droite ligne de la politique suivie depuis une dizaine d’années, en faveur des modes alternatifs à la voiture et se situe en cohérence avec la politique régionale Rhône-Alpes en faveur des TER.

 

Le Noeud Ferroviaire Lyonnais change la donne

Des contraintes sont cependant apparues, et le CPER est censé les atténuer sinon les gommer. C’est notamment le cas du Nœud Ferroviaire Lyonnais (NFL), qui concentre à Lyon les trafics internationaux, nationaux et régionaux, même si " à Lyon Part-Dieu, 60 % du trafic est constitué par les TER", relève Gérard Collomb, président de la Métropole de Lyon. Sur les 421 millions d’euros engagés, l’Etat en apportera 96, la région Rhône-Alpes autant, la Métropole 77, alors que le reste proviendra de Gares et Connexions, de Réseau Ferré de France et de l’Union Européenne. Une action qui rejoint les préconisations de la commission nationale "Mobilité 21". 

 

Des évolutions à l'étude pour la gare de Part-Dieu

Plus précisément, la gare de Part-Dieu est au cœur des débats : conçue pour accueillir 35 000 passagers par jour, elle en reçoit jusqu’à plus de 120 000, sans véritable projet stratégique, à ce jour. Avant d’envisager des mesures plus importantes, le CPER prévoit  la création d’une voie supplémentaire, des aménagements techniques, la création d’un pôle multimodal… Il envisage aussi des améliorations concernant la gare de Lyon-Perrache, particulièrement pour ce qui concerne les relations TER vers et en provenance de Saint-Etienne. Mais, et c’est sans doute le plus important pour le futur, un montant de 12 millions d’euros est consacré aux études pour une véritable transformation la gare de Lyon Part-Dieu, souterraine ou non, à l’horizon 2030. Le volet régional du CPER va être dévoilé prochainement.

Urbain

Auteur

  • Jean-François Belanger
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