Au cours du mois de mars, le seuil maximal de pollution aux particules fines a été dépassé quatre fois au sein de l’agglomération parisienne. D’autres villes et régions, telles que la Normandie et la Bourgogne, sont pointées du doigt.
La situation est grave. Au cours du mois de mars, le seuil d’alerte de pollution aux particules fines, qui correspond à 80 microgrammes par m3, a été dépassé quatre fois à Paris. D’autres villes et régions françaises, comme le Nord/Pas-de-Calais, la Normandie et la Bourgogne, font aussi partie des mauvais élèves.
Ces dépassements de seuil ont notamment été favorisés par les températures printanières de ces dernières semaines et causés par le trafic routier (il concerne surtout les véhicules diesel) et les activités industrielles et agricoles.
Des mesures peu efficaces
Pour tenter d’enrayer le phénomène, la préfecture de Paris a abaissé la vitesse maximale autorisée sur les routes d’Ile-de-France de 20 km/h. Martine Monteil, préfet et secrétaire à la zone de défense de Paris, annonce dans le journal Le Monde du 28 mars, une autre mesure qui pourrait être appliquée si nécessaire, celle du "grand contournement de l’Ile-de-France pour les camions de transport international".
Au niveau national, le gouvernement tente d’apaiser Bruxelles (qui avait menacé le pays en 2011 de saisir la Cour de justice européenne à ce sujet). Il s’est donné entre autres pour objectif de réduire de 30% la pollution de l’air d’ici à 2015. Chaque année, la pollution serait responsable de 350 000 décès au sein de l’Union européenne.