A Grenoble, dans le cadre de la Journée de la Mobilité Durable, avait lieu le colloque Citelec dédié aux mobilités électriques dans la transition énergétique. Parmi les interventions publiques autour de la mobilité urbaine, quelques (grandes) surprises !
L'association Citelec regroupe sur Grenoble et l'agglomération toutes les parties prenantes en matière de mobilité électrique (entreprises, collectivités, fournisseurs). Elle a organisé le 18 septembre dernier une journée autour de la mobilité électrique.
Sur la présentation des Initiatives du Grand Lyon, Gilles Vesco, Vice-Président de la Communauté Urbaine en charge des Nouvelles Mobilités et membre du Comité Syndical du Sytral, a révélé "que le Sytral se porterait acquéreur de plusieurs dizaines d'autobus hybrides dès 2015". Une grande surprise sachant que l'expérience autour des hybrides n'a pas encore donné lieu au rapport officiel conclusif.
En matière d'hybrides, les collectivités semblent de fait se livrer à une surenchère, puisque la surprise lyonnaise a rapidement été suivie d'une autre grenobloise : Yann Mongaburu, Président du SMTC et Vice-Président de la Metro en charge des déplacements a annoncé dans son allocution "un plan de sortie du diesel avant le passage aux autobus hybrides" dans la perspective du renouvellement massif du parc planifié avant l'échéance de 2024.
"Il n'y aura pas de GNV dans les prochains lots de véhicules, notamment pour des questions de gabarit", concluait-il. Grenoble renonce ainsi au GNV après avoir abandonné les trolleybus. L'argument surprend, sachant que les hybrides ont une hauteur hors-tout supérieure à celle d'un autobus classique (il faut stocker l'énergie - batteries ou supercapacités -, les échangeurs et les convertisseurs de courant).