Le 3 décembre dernier, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) a demandé la révision de la convention de gestion des services ferroviaires Intercités signée en 2011 et leur ouverture à la concurrence.
Rappelant qu’elle a accueilli favorablement la signature de la convention Etat-SNCF 2011 2013 plaçant l’Etat au rang d’autorité organisatrice des trains Intercités et la volonté de l’Etat d’investir 510 millions d’euros pour amorcer les renouvellements des matériels roulants, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) reconnaît également que "la SNCF a réalisé certains efforts commerciaux". Seul hic : le nombre de trains Intercités en circulation ne cesse de se réduire. "Face au déclin des services et l’accroissement de leur déficit, nous demandons un moratoire sur toutes les suppressions envisagées, un avenant à la convention pour préparer au plus tôt l’ouverture à la concurrence sous forme de délégation de service public et la révision par l’Etat des modalités de financement", plaide la Fnaut dans son communiqué. Un dernier point sur lequel, elle rappelle que 80 % des coûts de fonctionnement des Intercités sont supportés par les voyageurs et que "la taxe d’aménagement du territoire versée par les sociétés autoroutières doit être augmentée et non abaissée de 35 millions d’euros à 16 millions d’euros", souligne t-elle.