Ce 6 décembre, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) a sévèrement jugé le bilan des 18 premiers mois du gouvernement Ayrault en matière de transports publics.
Lors d’une conférence de presse organisée à Paris ce 6 décembre, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) a tiré un premier bilan des 18 premiers mois du gouvernement Ayrault en matière de transports publics. Qu’il s’agisse des aspects fiscaux, d’infrastructures, de décentralisation comme de gouvernance du système ferroviaire, Jean Sivadière, président de la Fédération constate " le manque d’intérêt du gouvernement pour le problème des transports, qui s’est notamment manifesté par sa faiblesse face aux nombreux lobbies qui cherchent à l’influencer". Avec l’abandon de l’écotaxe sur laquelle "il n’a développé aucune pédagogie si bien quelle est apparue comme un simple impôt supplémentaire alors qu’elle peut être véritable un levier de report du trafic sur le rail". Et que ce report met en péril des investissements d’infrastructures… En dépit de réserves sur une décentralisation jugée "trop timide", l’association estime que la création des métropoles devrait avoir "un impact positif sur les transports en province". Elle s’inquiète aussi des effets d’une réforme ferroviaire "d’une extrême complication" qui risque de faciliter le "retour d’une pensée unique ferroviaire imposée par la SNCF". Aussi, la Fnaut met en avant l’intérêt de la mise en expérimentation de la concurrence des TER. Une manière de préparer une situation qui sera imposée par Bruxelles en 2019 …