La Deutsche Bahn compterait prochainement tester des mini-drones pour lutter contre les tags.
Un mètre d’envergure. Un poids de 1,2kg. Une vitesse maximale de 54 km/h. Potentiellement équipé d’une caméra infrarouge pour ses sorties de nuit. Voici le portrait-robot de l’arme anti-tag que compte "prochainement" tester la Deutsche Bahn : un mini-drone aérien. C’est du moins ce qu’a affirmé le 27 mai dernier sur la radio britannique BBC l’un des porte-paroles du groupe, qui n'a pas souhaité être cité nommément. "Il s'agit d'hélicoptères miniaturisés, pas de drones", a-t-il néanmoins précisé.
60 000 euros le drone
Dans les faits, ces mini-hélicoptères, pouvant être équipés de caméras, interviendront en renfort du personnel de sécurité "seulement aux endroits où nous rencontrons des problèmes particuliers, là où les tagueurs sont particulièrement actifs", a expliqué ce porte-parole. Si la compagnie n’a pas dévoilé le nombre d'appareils qu'elle compte acquérir pour cette phase test, elle s’est néanmoins risquée à indiquer que chacun de ces mini-hélicoptères coûtera 60 000 euros. Une goutte d’eau comparée aux 7,6 millions d’euros de préjudice causés par les graffitis l’an dernier…
Un sujet sensible
En Allemagne, la collecte de données à l'insu des personnes est un sujet pour le moins controversé. En effet, lors du lancement, en 2010, du service de photo-cartographie Google Street View, les particuliers allemands avaient alors obtenu la possibilité de s'opposer à la publication des images de leur domicile avant la mise en ligne, une première.