Ce 9 avril, l’Elysée a annoncé le nom des 14 secrétaires d’Etat du gouvernement Valls. Aux transports, c’est Frédéric Cuvillier qui garde la main comme secrétaire d’Etat, tandis qu'André Vallini prend en main le dossier de la réforme territoriale.
Nouveau Premier ministre, peu de nouvelles recrues si ce n’est la nomination de Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, et un secrétaire d’Etat aux Transports, à la Mer et à la Pêche, qui n’est autre que… Frédéric Cuvillier. Le "gouvernement de combat" est donc en place.
Second tour de chauffe
Egalement élu maire de Boulogne-sur-Mer avec 58,4% des voix le 30 mars dernier, Frédéric Cuvillier hérite donc de son propre portefeuille, mais avec moins de marges de manœuvre puisque c’est Ségolène Royal qui défendra les "dossiers" en Conseil des ministres. Parmi eux, la future réforme ferroviaire, qui selon certaines sources, devrait faire l’objet d’une procédure législative d’urgence pour se faufiler avant les prochaines élections régionales, ou l’éventuel assouplissement des règles du transport interrégional régulier par autocar qui semblait dans le viseur l’ex-gouvernement.
André Vallini , un homme de territoire
Côté réforme territoriale, c’est André Vallini, qui vient d’être promu secrétaire d’Etat. Spécialiste des questions de justice, le sénateur de l’Isère était en effet responsable du pôle Institutions-justice-libertés de la campagne présidentielle de François Hollande. Epaulant Marylise Lebranchu sur ce sujet spécifique (cette dernière conservant le ministère de la Décentralisation, de la Réforme de l'Etat et de la Fonction publique), sa mission sera de mener à bien une réforme ayant déjà subi de nombreux ajustements, et qui sera supposée intégrer la suppression de 11 régions à horizon 2017, puis des conseils départementaux en 2021, comme l’annonçait le Premier ministre Manuel Valls, hier 8 avril, lors de son discours de politique générale.