Il y a quelques mois, le ciel semblait s’assombrir pour certains grands projets ferroviaires faute de financement. Relativement épargnée par rapport à d’autres chantiers, la LGV bretonne hérite aujourd’hui d’un prêt de 300 millions d’euros accordé par la Banque européenne d’investissement (BEI).
Par les temps qui courent, il semblerait que la future ligne à grande vitesse (LGV) bretonne ait la main chanceuse. En effet, la Région Bretagne vient de décrocher un prêt de 300 millions d’euros auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) destiné à participer au financement du projet "Bretagne à grande vitesse". Parmi les caractéristiques de ce prêt : un taux d’intérêt oscillant autour de 3,28 % et une durée d’amortissement avoisinant vingt-cinq ans. "Compte tenu des volumes de financement en jeu, l’obtention de prêts à taux réduits auprès de la BEI était une condition indispensable de la réussite de cette opération", confiait Pierrick Massiot, président du Conseil régional de Bretagne au moment de la signature de l’accord le 28 septembre dernier. Une "ligne de crédit" qui s’ajoute aux 553 millions d’euros déjà mis sur la table par la BEI il y a quelques mois. Au total, la Région pourra donc compter sur une enveloppe européenne de 853 millions d’euros. Notons que la future LGV nécessitera un investissement global de 3,4 milliards d'euros répartis entre plusieurs acteurs grâce à partenariat public-privé (PPP) prévoyant une participation de Réseau ferré de France (RFF) de 34 %, de l’Etat à hauteur de 33 % et des collectivités bretonnes pour 33%.