La 5G débarquera en 2020 en France pour les véhicules connectés
Les grands axes couverts en 2025. Le secrétaire d'Etat en charge du numérique, Mounir Mahjoubi, a présenté la «feuille de route de la France pour la 5G», le 16 juillet. Le gouvernement se donne pour objectif de déployer la 5G dans au moins une grande ville en France en 2020, avec une couverture des grands axes de transport d’ici 2025. Avec sa bande passante extralarge et sa faible latence, ce réseau permettra de donner développer les véhicules connectés. En parallèle, 22 expérimentations seront menées dans onze villes de France et notamment à Paris, Belfort, Bordeaux, Lille, Toulouse, Lille ou Marseille. L’Ile-de-France comptera pas moins de onze sites de test. Ainsi, Orange, Bouygues Telecom, en partenariat avec l'UTAC Ceram, testeront la voiture connectée sur l'autodrome de Linas Montlhéry. Sur le plateau de Saclay, Nokia et Vedecom vont comparer différentes technologies de communication 5G pour fournir la meilleure couverture radio à des véhicules autonomes dans des trajets périurbains. Pour rendre possible ces expérimentations, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) entend libérer progressivement des bandes de fréquences dès 2019.
Smart Vehicle. Transpolis, la «ville laboratoire» de systèmes de transport du futur située en banlieue lyonnaise, sera également un lieu d’expérimentation de la 5G. Le site pilote vient de signer un partenariat avec Bouygues Telecom, premier opérateur à tester la 5G en France en conditions réelles (deux antennes sont installées à Bordeaux depuis le 3 juillet). L’opérateur a l’ambition de développer des solutions innovantes dans le domaine de la technologie 5G, notamment pour les besoins du développement du Smart Vehicle et des véhicules à forts niveaux d’automatisation (technologies C-V2X). «Bouygues Telecom et Transpolis pourront expérimenter les communications de type V2X afin de se préparer aux déploiements nationaux de ces communications dans les technologies 4G, puis 5G», indique Dominique Fernier, président de Transpolis.
G. H.