Depuis le mois d'avril, deux compagnies ferroviaires italiennes, Trenitalia et Nouovo Transporto Viaggiatori (NTV) se livrent à une guerre sans merci pour attirer la clientèle. Parfois même en jouant sur la confusion des genres.
En Italie, il y a les trains à grande vitesse rouges de la compagnie ferroviaire historique Trenitalia avec sa marque Frecciarossa, et... les trains à grande vitesse rouges de la Nuovo Transporto Viaggiatori (NTV), avec sa marque Italo.
Depuis avril 2012, date à laquelle le ferroviaire italien s'est ouvert à la concurrence, avec la NTV, première compagnie à capitaux privés à s'être positionnée sur la grande vitesse, les deux sociétés se livrent à une concurrence endiablée pour attirer le plus grand nombre de clients. Au point d'en arriver à jouer sur la confusion, comme l'explique Les Echos de ce jour : "Trenitalia avait anticipé l'ouverture à la concurrence il y a déjà deux ans et demi, en repeignant ses rames en rouge pompier [...] dès qu'il a su la couleur des futurs TGV de NTV".
Des différences tarifaires impossibles à estimer
Autre similitude pointée par le journal : les deux compagnies proposent une multiplicité de classes. Trois pour la NTV et quatre sur Trenitalia. Des variantes qui, ajoutées aux trois différents tarifs proposés par les deux sociétés : "il est presque impossible de comparer entre les deux prestataires, selon qu'on achète son billet trois mois à l'avance, au moment du départ ou à bord du train".
La compagnie NTV est détenue par la SNCF à hauteur de 20%. Lancée le 28 avril sur la ligne Naples-Milan, en passant par Rome, elle pourrait prochainement opérer des liaisons entre Venise, Padoue, Bologne et Turin.