La cinquième édition du congrès Intermodes s’est tenue le 6 février dernier à Bruxelles sur le thème de l’intermodalité à géographie variable.
Si la nécessité de proposer des réseaux de transport favorisant l’intermodalité commence à faire son petit bout de chemin au sein des collectivités européennes, les politiques de raccordement et d’intégration des transports en commun sont cependant conditionnées aux territoires sur lesquels elles doivent œuvrer. C’est à cette problématique que les organisateurs du cinquième congrès Intermodes, qui s’est tenu le 6 février dernier à Bruxelles, ont voulu se consacrer.
Pour se faire, plusieurs acteurs du transport (élus, industriels, autorités organisatrices…) se sont réunis lors de cinq tables rondes pour débattre des stratégies de raccordement et d'intégration des transports dans les zones urbaines, interurbaines, périphériques et transfrontalières.
Des villes exemplaires
Plusieurs collectivités européennes ont ainsi été mises en avant pour leurs bonnes pratiques en matière d’intermodalité. C’était le cas, en France, de Lille Métropole, qui a fait le choix d’intégrer la voiture dans la chaîne de mobilité, et de la Région Ile-de-France, où le projet du Grand Paris a été présenté comme une solution de rééquilibrage des transports en commun en banlieue par rapport à la capitale française.
A l'étranger, le prix Intermodes 2013, qui récompense une réalisation intermodale exemplaire, a été décerné cette année à la ville espagnole de Pontevedra, qui a progressivement mis en place, depuis 1999, le premier réseau piétonnier intermodal d’Europe, notamment en piétonnisant le centre historique et en limitant la circulation à 20km/h sur certaines parties de la ville, dans le but, selon le maire de la ville Miguel Fernandez, "de rendre la ville à ses habitants".
Rendez-vous dans le numéro 922 du magazine Bus & Car pour un compte-rendu complet du congrès.