Comme prévu, un débat public va être proposé aux Lyonnais, à partir de fin novembre, pour recueillir leurs avis sur le futur contournement routier de leur agglomération.
Présenté conjointement par Gérard Collomb, président de la Communauté Urbaine du Grand Lyon, et Michel Mercier, président du conseil général du Rhône, "L’Anneau des Sciences" est plus qu’un projet d’infrastructure, "c’est une condition structurante pour renforcer l’offre de transport multimodale".
Un projet, à l’horizon 2030, censé coller à l’expansion que connaît la métropole lyonnaise où 150 000 habitants supplémentaires sont attendus d’ici là. Son appellation "Anneau des Sciences" fait référence au lien qu’il est censé établir entre les cinq pôles économiques de recherche et d’innovation, et les trois campus de l’agglomération.
Saisie en mars dernier, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a confié l’animation du débat à une Commission Particulière du Débat Public (CPDP) présidée par Philippe Marzolf. Il se déroulera à travers des réunions, des communications et des diffusions de documents, jusqu’à fin février 2013. Ensuite, les comptes-rendus effectués par la CPDP aboutiront, en avril à un bilan qui conduira les collectivités territoriales à se déterminer quant aux suites à donner. Et surtout à motiver les demandes de financement auprès de l’Etat.
Car figurent notamment dans les projets, la construction de 19 kilomètres de voirie, dont une bonne partie doit être enterrée, la déqualification des autoroutes A6 et A7 aux entrées et sorties de Lyon… Le montant global des investissements se situe autour des trois milliards d’euros et, même s'il est prématuré d’évoquer le financement, les collectivités territoriales locales n’écartent aucun moyen : péage de zone, péage de cordon, péage de l’ouvrage, etc.
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